Cela ne vous a pas échappé : le prix du pétrole est en forte hausse. Il a même dépassé pour la première fois 1,60 euro le litre. Et cela risque de s’aggraver suite à la guerre entre la Russie et l’Ukraine. A un peu plus d’un mois du premier tour de l’élection présidentielle 2022, le gouvernement est mis sous pression afin de trouver une solution à ces prix records. Un sujet au cÅ“ur du débat pour les candidats à la présidentielle. Petit tour d’horizon des propositions de chacun.Â
Un barème de l’indemnité kilométrique ?
Le gouvernement a réfléchi à plusieurs solutions. Ce mardi, le Premier ministre Jean Castex a annoncé un barème permettant de calculer l’indemnité kilométrique. Cela concernera les ménages imposés déclarant leurs frais professionnels qui seront ainsi rehaussés de 10%. 2,5 millions de foyers bénéficieront de ce barème.
Une solution que prônent deux autres candidats, à savoir Valérie Pécresse (LR) et Eric Zemmour (Reconquête). « Je propose que le coût de l’essence des huit millions de salariés qui vont au travail en voiture soit pris en charge à 50 % par l’employeur », a récemment déclaré ce dernier sur BFMTV/RMC.
Jean-Luc Mélenchon : bloquer les prix
Le candidat de La France Insoumise Jean-Luc Mélenchon propose de bloquer les prix. L’objectif étant de revenir au prix d’avant la flambée. Cela s’inscrit dans le cadre d’une loi d’urgence sociale, Mélenchon appelant au bloquage des prix de certains produits de première nécessité, dont l’essence.Â
Marine Le Pen : baisse de la fiscalitéÂ
Parmi les autres candidats, certains proposent une baisse de la fiscalité. C’est le cas de Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France). Fabien Roussel (PCF) souhaite baisser de 30 centimes les prix du carburant avant de mettre en place une taxe flottante. Quant à Marine Le Pen (RN) et Anne Hidalgo (PS), elles souhaitent baisser la TVA à 5,5% sur le carburant, contre 20% à l’heure actuelle. Les taxes sur le prix d’un litre de carburant sont estimés à 60%.Â
Yannick Jadot et le chèque énergieÂ
Enfin Yannick Jadot (Ecologie) propose un « chèque-énergie » de 400 euros pour les plus vulnérables. Il s’appuie la proposition de Bruxelles qui recommande d’aider « ceux qui en ont le plus besoin ».
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