La septième génération de la Fiesta est là . Et la sixième a été si appréciée que la nouvelle a un peu de pression sur les épaules. Mais à notre avis, ça va, elle gère. Et plutôt bien, même.
La précédente Fiesta a en effet la plus populaire, toutes générations confondues. En mai dernier, nous vous disions même que la petite Ford alors en fin de carrière, avait, au cours du premier trimestre 2017, privé la Golf du titre de voiture la plus vendue d'Europe, qu'elle n'avait pas lâché depuis mars 2010.
Mature
Une efficiency qui s'explique sûrement par les remises dont profitent souvent les voitures en fin de vie, mais pas seulement. La Fiesta était tout simplement pétrie de qualités: des tarifs justes, un comportement routier de référence, une model sportive qui dominait largement la catégorie, une qualité plus qu'honnête, une bonne bouille… Voilà donc tout ce qu'on est en droit d'espérer de la nouvelle Fiesta.
Pour ce qui est de la bonne bouille, vous constatez vous-mêmes que les modifications de la face avant sont plus digne d'un bon facelift que d'une nouvelle génération. La face arrière par contre est complètement revue, ce qui modifie aussi le profil de la Fiesta et lui donne une attract globale plus mature.
Dans l'habitacle, ça se corse un peu. D'une half, on ne peut que se réjouir de l'adoption du nouveau système d'info-divertissement SYNC three, qui est pour nous l'un des meilleurs du second. Voilà qui annule un reproche souvent fait à la Fiesta précédente: la surabondance de boutons sur le tableau de bord. On apprécie aussi que la Fiesta ait droit à son tour à une finition luxueuse Vignale, qui se caractérise par des jantes spécifiques, une calandre rien qu'à elle, de jolis sièges en cuir matelassés et un habillage de (fake?) cuir sur le haut de la planche de bord. Mais justement, cet habillage met encore plus cruellement le défaut majeur de la Fiesta: sur tout le reste de la planche de bord, et les contre-portes, et la console centrale, il nous semble bien que la qualité des plastiques est en internet recul. Chasse au poids, chasse aux coûts, qu'importe, les plastiques creux, durs et facilement rayables sont omniprésents. Dommage.
Revenons à du positif. Plus longue de 7 cm que sa devancière, la nouvelle Fiesta optimise un peu l'habitabilité, sans battre des data. Et côté aides à la conduite, avec les feux de route automatiques, la lecture des panneaux routiers, le cruise management adaptatif, la détection de piétons, la surveillance de changement de bande, and so on., on est dans la bonne moyenne.
Référence elle fut, référence elle reste
Heureusement, la Fiesta n'a rien perdu de ce qui en faisait la citadine la plus réjouissante à conduire. Nous l'avons essayée avec le petit 1.zero EcoBoost en model 140 ch, puis avec le 1.5 TDCi 120 ch et dans un cas comme dans l'autre, la Fiesta est égale à elle-même: incisive du practice avant (qui a gagné en précision), dynamique, réactive au lever de pied, communicative. Même si ce n'est pas le jour et la nuit (et ce n'était pas nécessaire), il semble que le châssis soit encore plus efficace. A noter d'ailleurs que la nouvelle finition ST Line est 1,5 cm plus proche du sol que les autres Fiesta, présente des réglages un peu plus fermes et est donc encore un peu plus enjoyable.
Et à tout cela, la Fiesta ajoute un niveau de confort accru. Le compromis d'amortissement a en effet été adouci, sans pour autant, nous venons de le voir, nuire au dynamisme. Du beau boulot. En fait, si c'est pour investir dans le châssis que Ford a raboté le finances plastiques, nous sommes assez pour. Le problème est que nous, les amoureux de la conduite prêts à tous les sacrifices pour réellement ressentir des choses au volant, nous sommes une espèce en voie d'extinction.
La nouvelle Ford Fiesta démarre à 15.050€.
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