ÉCONOMIE PICK-UP DOUBLE CABINE MALUS ET TVS EN 2019

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DOUBLE PEINE DE MORT

POUR LE MARCHÉ DU PICK-UP

Profitant d’une exonération de la TVS pour les entreprises mais aussi du malus écologique, le pick-up échappait en tant que véhicule utilitaire à l’impôt. Cette particularité fiscale n’existera plus à compter du 1 janvier 2019 puisque les députés ont validé la fin de cette fiscalité avantageuse sur le pick-up double cabine, souvent utilisé en loisirs, ce qui va avoir pour conséquence première de réduire de moitié ce segment en plein essor. Une double peine pour le marché et certains constructeurs qui ne proposent que du double cabine comme Mercedes et Renault.

La niche fiscale dans laquelle se trouvait le pick-up va disparaitre dès 2019 depuis le vote des députés sur la fin des exonérations fiscales. Assimilé à un véhicule utilitaire, le pick-up échappait à certaines taxes, la TVS pour les entreprises et le malus écologique. Autant dire que l’avantage était considérable et le manque à gagner pour l’état tout autant. Dans le viseur, ce segment même confidentiel avec 20 000 exemplaires vendus en 2017, paye cash l’envolée des ventes de pick-up double cabine souvent équipé d’un gros moteur comme le VW Amarok et son V6 de 258 ch. Nouvel entrant sur ce segment du pick-up, Renault avec l’Alaskan et Mercedes avec son Classe X (V6 et 4 cylindres) et ses équipements premium vont être les principales victimes de cette fiscalisation puisque le Renault comme le Mercedes ne disposent que d’une carrosserie double cabine.

Unique bonne nouvelle, le pick-up simple cabine (2 portes) réellement dédié aux professionnels qui utilisent ce type de véhicule sur des chantiers ou encore sur des exploitations agricoles échappement à cette double fiscalité mais le législateur va devoir préciser rapidement quelle catégorie de professionnels peut continuer à profiter des avantages. Même si pour certains, le pick-up était un non-sens écologique en échappant au malus, cette fiscalisation va engendrer un manque à gagner pour les constructeurs d’environ 400 millions d’euros sur une année pleine.

 

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