Les 12 plus gros flops de l’histoire de l’automobile !

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Les plus grands flops de l’histoire de l’automobile ne sont pas tous liés à une question d’esthétique… Très souvent, il s’agit d’une combinaison d’une multitude de facteurs : mauvais timing de sortie, mauvais positionnement tarifaire, choix de technologie trop avant-gardiste, design douteux…

Mais au final, tous ces modèles vont connaître le même sort : un échec commercial cuisant. Voici douze exemples de modèles qui sont devenus les plus grands flops de l’histoire de l’automobile !

Volkswagen Phaeton

Dans les années 90, le patron de Volkswagen, Ferdinand Piëch, a imaginé un avenir radieux pour sa marque. Le groupe devait être synonyme de prestige, de luxe et de performance, en plus des voitures dites grand public. Du point de vue de la qualité de fabrication, la VW Phaeton était une réussite sur toute la ligne et un véritable concurrent pour l’élite des berlines. Mais le véhicule, malgré ses caractéristiques impressionnantes, dont un moteur W12 de 450 ch, n’avait pas la noblesse de ses concurrentes. Malgré tous ses efforts, la Phaeton restait badgée d’un logo VW, et c’est ce qui lui portera défaut pendant toute la durée de sa commercialisation. La limousine du peuple ne trouvera jamais son public…

Tucker Torpedo

Cette voiture aurait pu bouleverser le monde de l’automobile. Mais la Tucker Torpedo ne sera jamais été commercialisée. Preston Tucker a fait cavalier seul en 1947 face à General Motors, Ford et Chrysler. Son prototype anticipait les innovations en matière de sécurité pour les 30 années suivantes : carrosserie avec arceau de sécurité intégré, tableau de bord rembourré, pare-brise en verre de sécurité laminé, freins à disque, éclairage adaptatif en virage.

Au lieu d’une boîte de vitesses, des convertisseurs de couple devaient être utilisés directement sur les roues. Pour financer le lancement de la production, Tucker a présenté un prototype et vendu des licences aux concessionnaires. Mais lorsqu’il s’est avéré que la voiture d’essai à moitié terminée ne pouvait pas faire marche arrière, l’ambiance a changé. Tucker a été accusé de détournement de fonds et de conspiration. Lorsque le procès s’est terminé par un acquittement en 1950, le rêve de Tucker était depuis longtemps enterré.

Triumph Acclaim

Sous sa peinture vert menthe, l’Acclaim était une Honda Ballad entièrement japonaise, construite à partir de 1981 dans l’ancienne usine Morris de Cowley. Elle était peu spacieuse et peu confortable, ce qui en faisait une Triumph typique. Mais elle manquait également d’esprit sportif. La petite quatre portes était peut pratique et limitée dans ses usages. Après trois ans et plus de 130 000 exemplaires, la marque Triumph s’est éteinte avec elle.

Talbot Tagora

La seule chose cohérente dans l’histoire de cette berline présentée en 1980 était son design de base radicalement rectangulaire. La Tagora était quasiment orpheline dès sa naissance. Elle a pris forme chez Chrysler Europe et devait devenir une grande Simca. Mais elle a été développée jusqu’au bout par Peugeot, puis vendue sous le nom de Talbot.

En 1979, la marque au Lion a repris les activités européennes de Chrysler, et donc aussi la nouvelle berline à moitié terminée. La construction n’a pas été optimisée, mais simplifiée jusqu’à ce que la voiture terminée ne puisse plus être techniquement dangereuse pour les séries 604 et 505. Dès 1984, la Talbot Tagora a été prématurément abandonnée après seulement 20 000 exemplaires.

Renault 11 TSE

En 1983, Renault a été le premier constructeur à apprendre à ses voitures à parler. Dans la R11 TSE Electronic, une voix synthétique demandait de desserrer le frein à main ou de vérifier le niveau d’huile sans qu’on le lui demande. Pour cela, des voyants d’avertissement colorés clignotaient dans un cockpit numérique parsemé d’affichages LCD. Ni les testeurs ni les clients ne comprenaient de telles bizarreries. Après seulement six ans, Renault ne perdit pas plus de temps et remplaça sa « Onze » par la R19 et obtint un grand succès.

Opel Sintra

De 1929 à 2017, Opel a fait partie de GM. Lorsque la colonne de direction s’est cassée lors du crash test Euro-NCAP, sa carrière a pris fin prématurément. L’institut JD Power a servi la facture à GM après coup : la Sintra était 182e et dernière dans les statistiques de satisfaction des clients.

Renault Wind

Renault misait sur un minimum de 75 000 ventes pour son petit roadster, il n’en vendra que 13 000 entre 2010 et 2014. Produite pendant moins de 3 ans, la Renault Wind a été tuée par ses ventes désastreuses. Beaucoup ont expliqué après que c’était parce qu’elle n’avait pas reçu de motorisations diesel. Ses deux places ont aussi pu jouer sur le faible nombre des ventes.

Ford Edsel

Dans les années 50, Ford compte bouleverser l’industrie automobile en lançant son Edsel. En 1957, pour fêter la première, une émission de télévision étincelante fut organisée avec Frank Sinatra, Bing Crosby et Louis Armstrong. 650 contrats de vente par jour, tel était l’objectif. Mais ce n’est pas l’embarras du choix entre les motirisations de 5,8 et 6,5 litres de cylindrée qui ont alors dominé les discussions de vente, mais un autre sujet : la calandre verticale inhabituelle.

Les designers de Ford ont voulu y voir un licol de cheval stylisé, mais les fans de voitures ont rapidement pensé que les stylistes s’étaient plutôt inspirés de caractéristiques cachées de l’anatomie féminine. Ces deux associations se sont avérées être de sérieux obstacles à l’achat. En deux ans, Ford n’aura vendu que 30 000 Edsel parmi le peuple américain. Il en aurait fallu dix fois plus pour rentabiliser le modèle.

DeLorean DMC-12

La DeLorean DMC-12 s’est bien sûr fait connaître dans le monde entier grâce à la trilogie « Retour vers le futur ». Avec ses portes battantes, sa carrosserie en acier inoxydable, le design signé Giugiaro, et le tout associé à un V6 de 150 ch beaucoup trop sage la formule n’a pas réussi à séduire. Le tout, avec un prix de vente beaucoup trop élevé. Devenu célèbre après coup grâce au 7ème art, le modèle n’en reste pas moins un échec.

Cadillac Allante

La dernière expérience de Cadillac dans le domaine des cabriolets de sport de luxe remontait à environ cinq décennies lorsque l’entreprise décida de revenir sur ce segment de marché à partir de 1987. Pininfarina a été choisi comme partenaire. L’idée d’une technologie américaine dans un design italien avait toujours son charme, même si tous les projets de ce type avaient lamentablement échoué dans les années 70. Pininfarina a donc construit les carrosseries brutes et les a envoyées dans des jumbo-jets au-delà de l’Atlantique pour les compléter.

Ce n’était pas une procédure facile, mais le plus important était que Cadillac estimait qu’un V8 de 4,1 litres de 170 chevaux et à traction avant était suffisant pour défier la Mercedes SL. Les ventes ont été lentes et lorsque Mercedes a présenté la R129 en 1989, l’Allanté était à l’écart. Même une mise à niveau massive vers le V8 Northstar de 295 ch n’a pas aidé. Seules 21 430 Allanté ont été produites.

Austin Allegro

A la fois ridiculisée par la presse et la concurrence, l’Austin Allegro symbolise la pénible descente aux enfers de British Leyland et, de manière générale, des grosses entreprises britanniques. Très mal construites, les Allegro n’ont jamais connu le succès. Au total, ce sont moins de 650 000 voitures qui furent construites en 9 ans de production, soit 3 fois moins que la célèbre ADO16.

Alfa Arna

L’association de la précision japonaise et de l’inspiration italienne promet des résultats séduisants. L’association inverse, c’est-à-dire l’inspiration japonaise et la précision italienne, donne en revanche des résultats discutables !

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