MARCHÉ AUTO VÉHICULES NEUFS FRANCE MARS 2020

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CHUTE DE 72,2% DES VENTES

DE VÉHICULES NEUFS EN MARS

Ce n’est pas une surprise ni un poisson d’avril de mauvais goût, la crise du Coronavirus impacte directement le marché automobile des véhicules neufs qui s’effondre en mars avec une chute de 72,2% des immatriculations.

Avec 62 668 immatriculations en mars 2020, le marché français des voitures particulières a baissé de 72,2 % en données brutes et de 73,5 % à nombre de jours ouvrés comparable (22 jours, contre 21 en mars 2019). Sur le premier trimestre, le marché s’est établi à 364 679 unités, en diminution de 34,1 % (- 35,1 % à nombre de jours ouvrés comparable ; 64 jours, contre 63 sur les trois premiers mois de 2019). Le marché des véhicules utilitaires légers a reculé de 64,8 % en mars, à 16 854 unités (- 66,4 % à nombre de jours ouvrés comparable), et de 27,3 % sur trois mois, à 88 448 unités (+ 5,8 % à nombre de jours ouvrés comparable).  Avec 52 632 immatriculations le mois dernier, le marché français des véhicules industriels de plus de 5 tonnes a reculé de 49,3 % par rapport à mars 2019. Au premier trimestre, il a enregistré une baisse de 26,3 %, à 10 387 unités. Le marché du véhicule d’occasion est estimé à 334 881 voitures particulières en mars 2020, en baisse de 34,1 %, et à 1 333 372 unités sur trois mois, en diminution de 5,6 %.

Dans la foulée de ces chiffres hors normes, le CCFA a dit tabler sur un recul de 20 % du marché automobile français en 2020. « Sur le premier semestre, on devrait être à – 30 %. Cela nous amènerait sur 2020 à – 20 % », a déclaré son porte-parole François Roudier, soulignant qu’il s’agissait d’une prévision du marché français établie à la fois par les constructeurs français et étrangers. « On va finir l’année entre 1,7 et 1,8 million de véhicules particuliers neufs » immatriculés en France. « Il s’agit d’une prévision avec sortie de confinement et redémarrage normal de l’activité fin avril, début mai. Si ça devait se décaler, la prévision pourrait être encore plus basse », a-t-il averti. « Même en cas de reprise forte » après le confinement, « on ne pourra pas rattraper complètement cette baisse considérable », a estimé M. Roudier. Source CCFA

 

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