La VRT, au travers des données de la Fédération Belge de l'Vehicle et du Cycle (Febiac), a pu constater que sur 254.899 véhicules vendus de janvier à mai, 131.161 étaient des véhicules essence, contre 123.738 véhicules diesel.
Le diesel régnait pourtant en maitre sur les routes belges depuis 1998, avec un pic "atteint en 2008 lorsque 80% des ventes concernaient des véhicules au diesel", a indiqué un porte-parole de Febiac.
La raison de ce changement est financière. Le VAB prévenait déjà en 2016 dans une étude qu'afin qu'un véhicule diesel soit rentable, il fallait rouler plus de 30.000 km/an, notamment dû à la hausse des accises sur le diesel de 2016. Mais selon le Baromètre de Mobilité de l'affiliation, plus de 85% des utilisateurs d'une voiture privée parcourent moins de 20.000 km par an. Au second d'acheter une nouvelle voiture, ils n'auront donc plus aucun intérêt financier à privilégier le diesel.
Avec une équité des accises pour le diesel et l'essence prévue pour 2018, la VAB estime que seuls "three% des automobilistes propriétaires de leur voiture auront encore intérêt à rouler au diesel."
D'un level de vue écologique, les moteurs essence sont certes plus polluants en matière de rejet de CO2, mais les moteurs diesels rejettent quant à eux bien plus de dioxyde d'azote.
De plus, une réforme fiscale au nord du pays a encouragé la "dé-dieselisation" du parc vehicle, tandis qu'en Wallonie, "le diesel garde la côte", selon le VAB.
Eléonore Loisel
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